Liberté, égalité, fraternité, trois mots qui résonnent à nos oreilles comme les comptines de notre enfance, tant nous sommes marqués par la devise de notre belle République. Mais que reste t-il de cet idéal – pour beaucoup révolutionnaire, mais avant tout humain – alors que le monde bouge à une vitesse inouïe et que la France campe sur ses positions malheureusement dépassées.
Oui, notre modèle politique, social et économique n’est plus un modèle, notre influence dans le monde n’est plus ce qu’elle était, les révolutions arabes nous montrent qu’en rien elles ne veulent s’inspirer de nos « beaux idéaux » tant ils sont devenus des « oripeaux ».
La France terre d’idées et de débats est devenue la terre de l’interdit, la terre de la pensée unique « officielle », la terre du nivellement, la terre d’un modèle social dans une pure tradition socialiste.
La France se soviétise, la France recule, la France a peur.
Notre payse se soviétise car les débats ne se font plus sur la place publique au risque d’être condamné, mais se font dans les arrières cuisines si les i-phone et autres portables sont bien coupés !
Notre pays recule car il nous fait croire que l’on peut créer de la richesse en partageant le peu que l’on a, car le mensonge est devenue religion d’Etat, car l’idéal d’égalité est devenu celui de l’assistanat.
Notre pays a peur car aucune mesure ne peut être prise pour changer un système à bout de course entre libéralisme, capitalisme et socialisme, tant le spectre des soviets de fonctionnaires déferlant dans les rues est suffisant pour immobiliser le plus beau pays du monde.
D’aucuns aujourd’hui se réclament du Général de Gaulle ou de Pierre Mendès-France, sans doute parce que leur patronyme évoque l’histoire et la construction de notre nation, de la Gaule à la France, mais l’époque n’était pas la même, les valeurs existaient, le travail avait ce goût de la satisfaction du devoir accompli, la France était notre fierté et la fierté du monde de pouvoir prendre exemple sur elle.
Mais je me demande si aller chercher des références historiques pour se rassurer ne traduit pas la cruelle vacuité de l’existence.