Il est insupportable de voir chaque jour le sort de Florence Cassez s’enfoncer davantage dans les ténèbres des geôles mexicaines parce que le successeur de Victoriano Huerta, dépassé par les mensonges et les manipulations de son Secrétaire de la Sécurité Publique, comme l’a été Madero par Huerta, n’a pas le courage de respecter son engagement se sachant protégé par l’absence d’un Zapata en embuscade.
Mais combien de temps faudra t-il au Président mexicain pour comprendre que le sort de notre compatriote ne peut en aucun cas être une affaire d’Etat, si ce n’est l’affaire qui révèle le dysfonctionnement et la défense des intérêts partisans de l’Etat Mexicain et de son gouvernement.
Seulement, M. Felipe Calderónpense d’abord à l’aile droite de son électorat en oubliant ses valeurs chrétiennes ; il lui manque le courage de son père qui quitta le PAN en 1981 estimant que le parti délaissait ses valeurs chrétiennes progressistes au profit des nantis de droite.
Comment ne pas trouver un accord alors que manifestement nos sociétés évoluent dans le même sens ?
Qui a intérêt à laisser Florence Cassez derrière les barreaux ? Celui qui a menti et qui aujourd’hui dirige le Secrétariat de la Sécurité Publique ? cela me semble un peu gros ; comment un homme dont le pouvoir politique et administratif somme toute très modéré peut entraîner des tensions diplomatiques entre la France et le Mexique au point de remettre en cause l’année du Mexique en France ? Les vrais trafiquants, les vrais kidnappeurs continuent leur sale besogne pendant que Florence est l’otage d’une justice corrompue. Zapata revient, ton peuple a besoin de justice, ton pays doit recouvrer le sens de l’engagement et Florence ne peut faire sienne ta maxime « Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux ».